AXART présente également des expositions à l'extérieur de ses murs. Une entente avec la Ville de Drummondville permet aux membres artistes d'afficher leurs oeuvres dans le cadre d'expositions à l'hôtel de ville. Il s'agit d'une belle opportunité pour les artistes d'exposer en dehors des murs d'AXART, mais aussi pour les citoyens d'avoir encore plus accès aux oeuvres d'art.
« Face à face : Montréal-Drummondville » s’inscrit dans le sillon des expositions solo « les pas rythment le silence » (Axart, 2021) et « Drummondville : année 1 » (Conteneurs culturels, 2022). Les photographies qui forment cette nouvelle exposition ont été prises lors d’escapades dans les rues et ruelles des deux villes que Karolann s’est amusée à (re)découvrir à travers son appareil argentique.
Cette série témoigne des allées et venues de la photographe entre ces deux endroits, au moment même où elle quitte le premier, après près d’une décennie de résidence, pour le second. Elle raconte l’histoire de multiples déambulations urbaines en solitaire, synonyme de moments de réflexion. Grâce à la disposition des photographies, on peut tirer des ressemblances entre les paysages métropolitains et ceux du territoire d’accueil (même à quelques 112 kilomètres de distance).
De juillet à la fin septembre 2024, Mark Mijares présente son exposition « Le centre-ville en toutes saisons » à l'hôtel de ville de Drummondville.
Originaire des Philippines, l'artiste est fasciné par les bâtiments anciens et les vestiges du passé. Résidant à Drummondville depuis 2020, il parcoure la ville à vélo, installe son kit d’art portable en cinq minutes et capture l’essence de la vie urbaine à l’aide de son stylo plume, d’aquarelle et d’encre.
S'appuyant sur la spontanéité de capturer rapidement des scènes avant qu'elles ne changent, Mark dessine des paysages urbains complexes en éléments essentiels de lignes et de couleurs. À travers son art, il vise à évoquer un sentiment de connexion avec les environnements urbains, en documentant les moments et l'interaction entre l'architecture, les gens et la nature. Il relève le défi de dessiner et de peindre sur place en toutes saisons, y compris lors des températures glaciales de l'hiver. Le dessin urbain et « en plein air » sont ses façons d'explorer et de partager sa perspective unique sur le monde qui l'entoure.
L’artiste présente une série de tableaux qui déclinent l’expression de sa vision de sa ville de résidence actuelle : Drummondville. Venant des Cantons-de-l’Est avec ses montagnes, Françoise Charbonneau a découvert à Drummondville toute la facilité d’accès des parcs et de la rivière Saint-François. C’est la Forêt Drummond qui l’a d’abord séduite, endroit qu’elle décrit comme « un petit paradis tout près de la rivière ». Afin d’apprendre à connaitre cette nature si près d’elle, les petits pique-niques et les longues promenades ont fait partie de ses fréquentes sorties.
Ses aquarelles teintées d’arbres, de fleurs et de paysages représentent tout à fait l’expression de son travail. L’artiste aime que le public découvre dans le résultat de cette suite visuelle un souvenir, une ressemblance ou encore une certaine joie du passé. Pour elle, peindre est une bulle, un nuage dans lequel elle se retrouve, seule et heureuse.
Pour ce projet à caractère patrimonial, Sylvie Godin a sélectionné des bâtiments régionaux qui ont marqué sa démarche en tant qu’artiste peintre et ce, à travers les saisons. À ceux-ci s’ajoutent certains paysages du Carré Celanese et du Village Québécois d’Antan.
L’artiste dit ceci : « Les bâtiments de mes ancêtres font partie de notre patrimoine. Ils sont des témoins de notre histoire, de ces gens qui les ont habités et de leur mode de vie. Nos paysages meublent notre environnement et parfois on
les oublie à travers nos tracas quotidiens. Certains sont toujours là pour nous rappeler le passé, d’autres ne sont plus présents physiquement comme les granges du Manoir Trent, mais leurs images demeurent gravées dans nos pensées ».
À partir de la mi-janvier à la fin mars, découvrez, dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville, l’exposition « Évasion en contrastes éphémères », par l'artiste Élise Thibault.
Les œuvres de l’exposition explorent le thème complexe de l’échappatoire à la réalité tout en restant ancrées dans le monde tangible. L’artiste a capturé l’idée subtile de permettre à l’esprit de s’évader tout en maintenant une connexion ferme avec la réalité quotidienne.